Michel Gouéry, Ludovic Levasseur, Alexis Trousset : Exposition à partir du 24 septembre 2016.

LA BELLE EPOQUE

[ARTS CONTEMPORAINS]

a le plaisir de vous convier au vernissage
de l’exposition

CONFRONTATION

MICHEL GOUERY (céramiques)
LUDOVIC LEVASSEUR (gravures)
ALEXIS TROUSSET (peintures)

 

Michel Gouéry

Le samedi 24 septembre 2016 à partir de 18h30,
à La Galerie Une Poussière Dans L’Oeil
17bis Chemin des Vieux Arbres 59650 Villeneuve d’Ascq.

Ludovic Levasseur

L’exposition se prolonge par une exposition au Fil Rouge avec un vernissage de Michel Gouery le vendredi 23 à 19h à la QSP à Roubaix
Ainsi qu’une exposition des Poupées Viande de Ludovic Levasseur à La Crash Gallery

https://www.facebook.com/events/1637423573236398/

Une pièce de Michel Gouery sera visible au Musée de La Piscine à Roubaix.

exposition à La Poussière Dans L’Oeil est visible du 24 septembre 17h, le mercredi, vendredi et samedi de 15h à 18h30.
mail : labelle.epoque@free.fr
FB :   https://www.facebook.com/events/645040579006276/?active_tab=highlights
tel : 06.09.96.71.47.

 

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Alexis Trousset 2015 – 16.

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Alexis Trousset 2015 – 16.

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Ludovic Levasseur

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Michel Gouéry

Michel Gouéry
(Vit et travaille à Bagnolet. Il est représenté par la Galerie Anne de Villepoix, Paris.)

La rigueur de la fantaisie.

Michel Gouéry est aujourd’hui un artiste de la céramique, bien qu’il ait longtemps été peintre. Entendons par artiste de la céramique l’expérience artistique et poétique qu’il développe dans cette technique. Le passage au volume s’est fait dans une volonté d’élargir son vocabulaire aux variations qu’offre cette possibilité au regard.

Dans sa peinture, on pouvait découvrir deux types distincts d’approches : d’un côté des collages peints psychédéliques et rococos, de l’autre une peinture abstraite inscrite fortement dans la matière jouant de couleurs peu usitées (qu’il nomme avec humour «ses peintures pâtissières »). Chose commune à ses deux pratiques : une dextérité certaine et un goût affirmé du mélange des genres dans une grande liberté de langage. Ses œuvres proposent autant du kitsch que des renvois clairs à l’histoire de l’art.

Il me semble que la pratique de la céramique lui a permis de réunir dans une même pratique ces deux courants. Le travail sur l’abstraction se développant dans des modelages organiques et baroques ainsi que dans une grande richesse de la couleur. Son habitude du collage est transposée dans l’estampage de motifs, volumes ou personnes dans des compositions formées d’assemblages complexes et lyriques de différents éléments.

Son oeuvre se développe sous forme de modules. D’une part des modules viennent former une pièce, mais également chaque pièce est un module de l’ensemble du travail. Michel Gouéry explore différentes techniques, matières et formes proposant ainsi différentes séries reconnaissables. Mais certaines pièces viennent mélanger les diverses séries. Ce mélange se redouble dans ses expositions où sont présentées, dans un même regard, les différentes séries.

Par ses compositions murales ou ses totems, Michel Gouéry s’amuse à confronter dans une grande liberté ses diverses explorations plastiques. Ses œuvres révèlent une grande jouissance de la pratique ainsi qu’un humour et une autodérision certaine. Il aime y incruster des photographies et des références, et il joue volontiers de la mise en scène de lui-même avec ses œuvres. Dans son vocabulaire récurrent, on trouve des sous-marins phalliques, des anus/cratères qui forment d’étranges constellations, et des objets de cultes populaires, mystérieux et oubliés.

Son oeuvre est onirique et fabuleuse. Ses jeux d’échelles ne sont pas sans rappeler le voyage rêvé d’Alice au pays des merveilles, et ses compositions doivent autant aux collages dadaïstes qu’aux ex-voto populaires. Il ose proposer une imagerie POP qui recycle des formes industrielles et un travail plus artisanal (qui rejoue les clichés accolés à celui-ci : piétements décoratifs, faux cartels etc…). Il nous offre ainsi une vision vertigineuse de matières, volumes et symboles. Dans une facture superbe, il développe d’incroyables fantaisies.

Les trois expositions qui vous sont présentement proposées ne sont que la partie visible de l’iceberg que forme l’ensemble de son oeuvre. Nous espérons que cela vous donnera l’envie d’en découvrir les autres facettes. Pour les plus curieux nous vous conseillons sa monographie « Sortie de vortex » éditée par le FRAC Auvergne (2012).

David Ritzinger, 2016.
* Expositions au Fil Rouge (Roubaix), La Galerie Une Poussière Dans L’oeil (Villeneuve d’Ascq)
et le Musée de La Piscine (Roubaix) – Septembre / Octobre 2016.

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