« Do you « Like » Flechemuller ??? », une exposition à La Belle Epoque. (à partir du 10 décembre)

Avant-Retard et La Belle Epoque [Arts Contemporains]
ont la joie le plaisir et l’honneur de vous inviter
au vernissage de

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DO YOU « LIKE » FLECHEMULLER ??? (Troisième volet)
à La Galerie Une Poussière Dans L’Oeil (V d’Ascq)

Fléchemuller, La Belle Epoque

Serons présentés des oeuvres de Jacques FGléchemuller et un ping pong avec Bertyl Lernoud.

VERNISSAGE LE SAMEDI 10 DECEMBRE 18H30 !

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L’exposition sera visible du 10 décembre 17h au 7 janvier 2017 18h30 ainsi que sur rendez-vous en nous contactant au 06.09.96.71.47. ou labelle.epoque@free.fr
FERMER LES 24 et 31 décembre.

Jacques Flechemuller

après Paris en mai, Aywaille en septembre… le nord est à la fête !!!

Do you ‘Like’ Fléchemuller??? troisième volet :

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De son lointain et éphémère engagement comme clown dans un cirque itinérant, Jacques Flèchemuller a sauvegardé dans sa peinture impertinente et décalée, l’art de la pirouette et du pied de nez. Autrement dit du sourire et de la désinvolture ; une manière de sauver les apparences et mieux pourfendre la carapace illusoire d’un certain monde. Mais si la jubilation est ici de rigueur, les blondes pulpeuses qu’il plante dans une campagne très glamour pour papier glacé de calendrier, l’une en tailleur Chanel à côté de son cheval, l’autre abandonnée dans un fauteuil sur fond de « Petite maison dans la prairie », ou bien ce chimpanzé troublant, en élégant fumeur de pipe et au regard bien trop humain, tous nous rappellent que la frontière entre l’humain et l’animal est ténue, que l’on n’apprend pas à un vieux singe… Même lorsque ce Monégasque « par accident » peint Rainier manches de chemise retroussées avec des primates batifolant sur ses épaules.

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Révélé en 1981 à Paris par la galerie Jeanne Bucher, aujourd’hui partagé entre Brooklyn et l’Ardèche, l’artiste s’inspire des années 50 pour dire avec tendresse la vacuité qu’il ressent au sein d’un monde trop léché, trop convenu. Le sourire alors se crispe, une bouffée d’angoisse s’insinue au creux de l’illustration si sereine. On en voudrait pour preuve cette passion avouée pour « Les Pieds Nickelés », cette BD qui à une époque “bien-pensante” libéra la parole de la bande dessinée, fut-ce au prix de quelques entorses à la morale. Et c’est en empruntant le costume de Ribouldingue, le célèbre barbu du trio ou le squelette de Croquignol qu’il revisite quelques grands maîtres comme Vélasquez ou Goya – notamment un dessin de Saturne-Ribouldingue dévorant ses enfants “emprunté” au maître espagnol – et leur rend hommage par la dérision. Sur la glace, un pingouin peut s’élancer en patins à roulettes, un bébé un biberon en équilibre sur le ventre peut feindre d’ignorer qu’au-dessus de sa tête de l’encre noire dégouline d’une phrase dont les caractères ressemblent fort à des signes orientaux, le cocasse de la situation nous faire sourire, le rire, lui, nous reste au fond de la gorge.

(texte de la Galerie Eva Vautier)

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